Parfois, être manager, c’est se sentir comme un martien.👽
- sarahcollardez
- 27 juin
- 1 min de lecture
Tu essaies de faire au mieux. Tu prends en compte les individualités, les contraintes, les émotions, les fragilités. Tu ajustes, tu écoutes, tu composes.
Mais à force de composer, chacun finit par jouer sa partition… et toi, tu ne sais plus quelle est la mélodie.
Tu proposes un cap, tu t’engages, tu mouilles la chemise.
Mais entre le projet que tu portes et la réalité du terrain, il y a parfois un monde. Et tu te demandes : suis-je le seul à y croire ? Suis-je en train de devenir le problème ?
Tu te retrouves à porter les déceptions, les oublis, les tensions – même celles qui ne viennent pas de toi.
Tu deviens responsable… de tout. Même de l’impossible.
Oui, il existe de mauvais managers. Mais il existe aussi des managers sincères, engagés, parfois épuisés, qui naviguent à vue dans un système flou, sans boussole, sans soutien.
Peut-être faudrait-il, aussi, apprendre à écouter les managers, les former à la complexité humaine, leur permettre d’être accompagnés dans leurs propres tempêtes.
Parce que manager, ce n’est pas dominer.
C’est souvent tenir debout pour les autres, même quand on vacille soi-même.
Et vous, managers : qu’est-ce qui vous aide à tenir ?



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